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ABSENCES PRÉSENTES

10 Sep

AUSENCIAS PRESENTES

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Rentrée oblige, je m’attaque à la réactualisation de mon blog! Plusieurs événements ont marqué mon année sans que j’aie le temps de les évoquer ici. Mais on peut toujours rattraper le retard! Un de ces événements c’est l’exposition photographique Ausencias Presentes organisée par Ana Lucía Hernández Cordero, anthopologue originaire du Guatemala installée à Madrid, et son collectif Equidad en Red. Ana Lucía est auteure d’une thèse sur la « maternité à distance ». Elle a suivi pendant plusieurs années des femmes guatémaltèques vivant en Espagne et a étudié leurs façons d’être mères, loin de leurs enfants.

Con la vuelta al cole retomo la actualización de mi blog! Varios eventos han marcado esta año para mi sin que tomé el tiempo para contarlos aquí. Pero es momento de recuperar el retraso! Uno de estos eventos es el exposición fotográfica Ausencias Presentes organizada por Ana Lucía Hernández Cordero, antopóloga originaria de Guatemala instalada en Madrid, y su colectivo Equidad en Red. Ana Lucía es autora de una tesis sobre « maternidad a distancia ». Siguió durante varios años mujeres guatemaltecas que viven en Madrid y estudió sus formas de ser madres, lejos de sus hijos.

 

ausencias presnetes visu 2

Photo de Heine Gonzalez

Photo de Andrés Epifanio Becerra

Photo de Andrés Epifanio Becerra

J’ai rencontré Ana Lucía alors que je venais de commencer une enquêtre de terrain sur le même sujet pour mon documentaire sonore Appel en Absence. Nous avons donc croisé nos expériences et nos observations dans un échange passionnant qui m’a beaucoup aidé à préparer mes entretiens et structurer le documentaire. En juin 2013 elle m’a proposé de participé à une exposition où elle présentait des photographies réalisées tout au long de son travail de thèse.

Conocí a Ana Lucía cuando acababa de empezar una encuesta sobre el mismo tema para mi documental sonoro Appel en Absence. Cruzamos nuestras experiencias y observaciones en un intercambio apasionante que me ayudó mucho a la hora de preparar mis entrevistas y estructurar el documental. En junio 2013 me propuso participar en una exposición donde presentaba fotografías realizadas durante todo su trabajo de tesis.

Nous avons donc assemblé nos deux « matières »: de son côté des images, de mon côté, des sons! J’ai fait un prémontage sonore à partir d’enregistrements captés dans les locutorios, équivalent des taxiphones, où se rendent les mères latino-américaines pour communiquer avec leurs enfants restés au pays. Le résultat fonctionne à merveille: l’image et le son se complètent si bien!

Reunimos nuestros « materiales »: por su parte imágenes, por la mío, sonidos! Hice un premontaje sonoro a partir de grabaciones captadas en los locutorios donde las madres latinoamericanas se juntan para comunicar con sus hijos. El resultado funciona de maravilla: imágen y sonido se completan tan bien!

Il y a eu 3 expositions précédées d’une discussion-débat entre juin et décembre 2013: la première au Centro de Artesanía de las Artes Escénica, la 2e au Centro Hispano Centroamericano à Madrid et la dernière au Foro Solidario de la Fundación Caja de Burgos.

Hubo 3 exposiciones con una charla entre junio y diciembre 2013: la primera en el Centro de Artesanía de las Artes Escénica, la segunda en el Centro Hispano Centroamericano en Madrid y la última en el Foro Solidario de la Fundación Caja de Burgos.

Je vous invite à lire une PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION écrite par Ana Lucía (c’est en espagnol)! Et vous pouvez aussi écouter une interview de Ana Lucía et moi diffusée sur les ondes de Radio Vallekas dans l’émission « Nosotras en el Mundo ».

Os invito a leer una PRESENTACIÓN DE LA EXPOSICIÓN escrita por Ana Lucía. También podéis escuchar una entrevista de Ana Lucía y yo difundidad en Radio Valleka en el programa « Nosotras en el Mundo ».

MÉMOIRE SUR PEAU: PROJET PHOTO/ SON

22 Jan

Crédits Cecilia Vallejo

Qui, en regardant son corps de près, ne va pas trouver quelque part une cicatrice? Chacune de ces marques, plus ou moins grandes, plus ou moins profondes, raconte une histoire. La cicatrice témoigne d’une rupture, d’une douleur et d’un apaisement. Elle évoque une étape de la vie, un état de soi, dans l’enfance, l’adolescence ou l’âge adulte.

Cecilia Vallejo, photographe équatorienne, et moi avons décidé de collecter des histoires de cicatrices. À partir de photographies et de témoignages audio qui se complètent et se répondent nous avons composé l’installation Memoria sobre piel.

En attendant qu’elle soit exposée dans un musée ou une galerie, je vous invite à visionner une présentation de ce travail…

Untitled from Cecilia Vallejo on Vimeo.

… et à écouter les trois premiers témoignages de la série:

 

PORTRAITS SONORES DU VILLAGE DE PERALEDA

19 Août

ESTE PUEBLO ME SUENA, un projet sonore et photographique

Le projet

Este pueblo me suena se compose d’une série de portraits sonores d’habitants du village de Peraleda de la Mata (Extrémadure, Espagne). Les personnes choisies, d’âges, d’origines, de métiers et de trajectoires différentes, sont photographiées et enregistrées sur leur lieu de vie ou de travail, dans leur quotidien. Pour chaque portrait le photographe Diego Real, avec qui je collabore, sélectionne une quinzaine d’images fixes en couleurs. De mon côté, je crée une bande sonore de cinq minutes environ à partir de captations d’entretiens et d’ambiances sonores. Au final nous créons quinze pièces indépendantes dans lesquelles se superposent l’image, la voix et les sons.

Avec ce projet je souhaite donner la parole aux témoins directs des transformations du monde rural d’aujourd’hui dans la région de l’Extrémadure: enfants, adolescents, femmes et hommes, personnes âgées, émigrés et immigrés. Je veux aussi valoriser le patrimoine sonore riche et diversifié de cette partie de l’Espagne, encore protégée par l’urbanisation massive.

Este pueblo me suena sera exposé de manière permanente au Musée Campo Arañuelo, musée ethnographique qui ouvrira ses portes à l’automne 2011 à Peraleda. Voici un extrait de la matière visuelle et audio collectée pour le premier portrait de la série, en cours de réalisation.

Portrait #1: Lauri

5’00/ 2011/ Espagne

Langue espagnole

Tous les habitants de Peraleda connaissent Lauri et sa boutique de friandise « Baloo » sur la place centrale du village. Née à Peraleda, elle a émigré en France avec sa famille quand elle avait trois ans, puis elle est revenue peu après ses quinze ans. L’adaptation au système scolaire espagnol est difficile, elle décide alors d’abandonner ses études. Elle travaille plusieurs années dans un centre téléphonique installé dans la maison familiale, elle fait aussi de nombreuses saisons agricoles, dans la récoltes des asperges. Aujourd’hui, à plus de cinquante ans, elle rêve de se remettre aux langues.


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