ATELIER DOCUMENTAIRE RADIO À ZURICH

24 Juil

Taller de documental sonoro en Zúrich

Photo Déborah Gros

Début juin j’ai eu la chance d’être invitée par une des radios communautaires mythiques en Suisse : Radio LoRa à Zurich. J’y ai animé un atelier sur le documentaire radiophonique en espagnol pour l’équipe du « Martes Latino », le « mardi latino », qui prend en charge une journée entière de diffusion par semaine en espagnol sur les ondes de Radio LoRa. En effet, cette radio diffuse des émissions dans une vingtaine de langues grâce à la participation d’environ 300 bénévoles.

Mon atelier s’inscrivait dans un programme de formation de plusieurs semaines organisé par Felipe Polanía dans lequel intervenaient différent.e.s spécialistes du son. C’était un atelier « intensif » : sur deux jours je proposais une sensibilisation au documentaire sonore à travers l’écoute de plusieurs créations et la réalisation d’une courte pièce sonore collective afin de s’essayer à la prise de son et au montage audio.

A principios de junio tuve la suerte de estar invitada por una radio comunitaria mítica en Suiza : Radio LoRa en Zúrich. Impartí un taller sobre documental radiofónico en español para el equipo de los « Martes latino » que lleva a cabo un día entero de programación cada semana en español en las ondas de Radio LoRa. En efecto, esta radio emite programas una veintena de idiomas gracias a la participación de unos 300 voluntarios. Mi taller formaba parte de un ciclo de formación de varias semanas organizado por Felipe Polanía durante la que intervenían varios.as especialistas del sonido. Fue un taller « intensivo » : en dos días propuse une sensibilisación al documental radiofónico a través de la escucha de varias creaciones y la realización de una pieza corta colectiva para probar la grabación y la edición de audio.

Photo Déborah Gros

Je suis arrivée dans une maison sur trois étages où studios, bureaux et espaces communs se touchaient, un lieu chaleureux plein de livres, d’affiches et de collections de Cd et de cassettes. Première partie de l’atelier : vendredi soir, une grande tablée, un apéro improvisé, une dizaine de participantes (surtout des femmes) originaires du Mexique, du Brésil, de Bolivie, du Guatemala et de Colombie qui vivent en Suisse depuis quelques mois ou quelques années. On écoute des documentaires sonores, on échange nos impressions et on essaye de définir ce que pourrait être ce « genre radiophonique » en s’appuyant sur des références comme les textes publiés par l’association ADDOR, l’ouvrage de Christophe Deleu, l’article de Karla Lechuga en espagnol, etc. Et on termine par les premiers tests micros, avant les enregistrements du lendemain.

Llegué a una casa de tres pisos donde los estudios, los despachos y los espacios comunes se tocaban. Un lugar acogedor lleno de libros, carteles y colecciones de Cds y cassets. Primera parte del taller : viernes por la tarde, una mesa grande, un aperitio improvisado, una decena de participantes (sobre todo mujeres) originarias de México, Brasil, Guatemala, Bolivia y Colombia que viven en Suiza desde hace meses o años. Escuchamos documentales, intercambiamos impresiones e intentamos definir lo que es este « género radiofónico » apoyándonos en referencias como los textos publicados por la asociación ADDOR, por Christophe Deleu o por Karla Lechuga en español. Y terminamos con las primeras pruebas de grabación antes del ejercicio práctico del día siguiente.

Deuxième séance du samedi, il n’y a plus que cinq personnes présentes, mais ce sont les plus motivées ! Quelques conseils de prise de son (voix et ambiances) et on lance un thème commun, la ville. Après concertation, on décide de se rendre sur la Lanstrasse, un des principaux axes du centre. On se disperse, seuls ou par deux, chacun.e dispose d’une heure pour enregistrer des sons et des voix au grès des rencontres : passants, serveurs, etc. De jour, c’est une rue animée, où se côtoient les bars hypster, cafétérias et kebabs, cinémas et boutiques érotiques. Certaines des participantes de l’atelier s’échappent jusqu’au marché aux puces qui a lieu tous les samedi matins non loin de la Langtrasse. « J’y vais religieusement parce que c’est le seul endroit où il y a un peu de désordre ! », me dit l’une d’elles. « Et puis c’est pas cher ! »

Au retour, on passe nos fichiers audio sur les ordinateurs puis chacun.e fait une première sélection de la matière sonore. On écoute, on décide ensemble de la structure : quelle interview pour commencer ? Quelle ambiance en guise de transition ? Quelle musique en fond sonore ? On fait des coupes, on écoute, on réorganise, un peu à la va-vite. Et à 18h pétante, notre pièce sonore est bouclée. Dernière écoute. On n’est pas tout à fait satisfaits. « On dirait une publicité pour la ville, tout le monde est tellement positif ! » lance Anne. C’est vrai, les interviews ne sont pas repésentatives de la réalité. Cette Langstrasse est aussi un des espaces conflictifs de la ville : de nuit elle prend un tout autre aspect et devient l’un des hauts-lieux de prostitution de Zurich. Anne continue : « c’est un lieu désagréable, l’ambiance est lourde, en tant que femme on est tout le temps embêtées ». Or cela ne ressort pas du tout dans notre pièce sonore où il est seulement question d’un endroit agréable et sympathique. Xochitl explique : « on a enregistré quelques minutes seulement un samedi ensoleillé, avec une température estivale, c’est normal qu’on ait recueilli que des avis positifs ! »

Segunda sesión del sábado. Solo quedan cinco personas presentes, pero son las más motivadas ! Vemos diferentes técnicas para captar voces y ambientes y lanzamos un tema común : la ciudad. Después de un momento de concertación, decidimos ir a la Langstrasse, uno de los ejes principales del centro de Zúrich. Nos dispersamos, solos o en grupos de dos. Cada uno.a dispone de una hora para grabar sonidos y voces según los encuentros aleatorios con transeúntes, camareros, etc. De día, es una calle animada en la que se juntan bares hypsters, cafeterías y kebabs, cines y tiendas eróticas. Algunas particpantes del taller se van hasta el mercado de pulgas que tiene lgar todos los sábados por la mañana cerca de la Langstrasse. « Yo voy religiosamente porque es el único sitio donde hay un poco de desorden ! » dice una de ellas. « Y es está todo muy barato! ».

A la vuelta, pasamos los archivos de audio a los ordenadores y cada uno.a hace una primera selección del material sonoro. Escuchamos, definimos juntos la estructura : con qué entrevista empezar ? Que ambiente puede servir para esta transisción ? Qué música poner de fondo ? Recortamos, escuchamos de nuevo, reorganizamos, rápidamente. Y a las 18h en punto, nuestra peiza está terminada. Última escucha. No estamos del todo satisfechos.as. « Parece una publicidad para la ciudad, todo el mundo es tan positivo ! » lanza Anne. Es verdad, estas entrevistas solo reflejan parte de la « realidad ». Esta Langstrasse también es uno de los espacios conflictivos de la cuidad : de noche cambia totalmente de aspecto y se convierte en uno de los lugares de prostitución. Anne sigue : « es un lugar desagradable, con un ambiente pesado, y como mujeres, cuando pasamos por allí, no nos respectan. » Sin embargo eso no sale en absoluto en nuestra pieza en la que solo se habla de un lugar agradable y simpático. Xochitl explica : « hemos grabado unos minutos, un sabado soleado con una temperatura de verano, es normal haber recogido solo opiniones positivas ! ».

Notre pièce sonore ressemble plutôt à un micro-trottoir. Mais tant pis ! C’est le processus qui était intéressant et toute les discussions qui ont rythmé ce travail collectif. C’est aussi important de se rendre compte du fossé qu’il peut y avoir parfois entre l’idée, l’intention de départ et la matière « réelle » que l’on collecte puis le résulta final. D’où l’importance de passer du temps sur le terrain pour aborder un sujet en profondeur.

Nuestra pieza sonora se parece más bien a un « micro-trottoir » (una encuesta), pero no pasa nada ! El proceso era lo interesante y todas las conversaciones que han puntuado este trabajo colectivo. Es importante también darse cuenta que a veces hay un hueco grande entre la idea, la intención y el resultado final. De allí la importancia de pasar tiepo en el terreno para abordar un tema en profundidad.

ÉCOUTEZ ICI // ESCUCHAR POR AQUÍ:

.

« NORA SUR LE RETOUR » EN LIGNE!

2 Juil

« Nora sur retour » online!

Je vous invite à écouter mon dernier documentaire sonore, Nora sur le retour, sur Soundcloud (espagnol et français):

.

Os invito a escuchar mi último documental sonoro, Nora sur le retour, en YouTube (versión en castellano y francés). Es un formato vídeo: las partes en francés están sustituladas (el texto aparece en blanco sobre fondo negro):

 

Diffusions de Nora sur le retour sur les ondes et en festival:

– le 15/01/2018 sur la RTBF La Première dans Par Ouï-dire

– le 18/02/2018 sur la RTS dans Le Labo

– le 21/04/2018 au festival Ecoute(s) à Grenoble

– le 08/09/2018 aux Rencontres Ad Hoc à Mirabel et Blacons dns la Drôme

.

 

Radio Syria : raconter pour se reconstruire

24 Juin

Radio Syria: contar para reconstruirse

Nouvelle publication sur la revue en ligne Syntone: Radio Syria, raconter pour se reconstruire. Une chronique sur la magnifique fiction sonore de Maëlle Grand Bossi et Cyril Mossé. // Nueva publicación en la revista online Syntone: Radio Syria, contar para reconstruirse (en francés). Una crónica sobre la preciosa ficción sonora de Maëlle Grand Bossi y Cyril Mossé.

 

REPORTAGE POUR SI LOIN SI PROCHE SUR RFI

1 Juin

Reportaje para Si loin si proche en RFI

Parmi les expériences marquantes de cette année, il y a la réalisation d’un reportage pour l’émission de voyage Si loin si proche pour RFI. Depuis longtemps auditrice de cette émission, je suis allée frapper à la porte de sa productrice, Céline Develay-Mazurelle, en expliquant que je partais en Equateur et que j’avais quelques idées de sujets. Si loin si proche propose régulièrement des reportages sur la diaspora africaine dans le monde et sur l’histoire de la traite esclavagiste, il était donc naturel de proposer un reportage sur la présence afro en Équateur.

Je vous invite donc à l’écouter ici: Equateur: les Afro-équatoriens en marche

Et voici quelques notes personnelles sur le processus de réalisation que je trouvais intéressant de partager. Je les ai prises pendant le montage avec Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, en me basant sur leurs remarques et leurs conseils.

La « pré-enquête »

Avant de partir, rassembler des informations sur le pays, sur la région, sur la communauté dans laquelle on se rend (démographie, économie, histoire, politique, etc.), lire des articles (et pas seulement sur Wikipedia) afin de dresser une sorte de « fiche d’identité »: de quoi vivent les gens ? où vivent-ils ? comment vivent-ils ? Autant d’informations concrètes, précises et chiffrées qui serviront d’appui pour les entretiens (et permettront de bannir les questions qui commencent par « On m’a dit que… » ou « Il paraît que… »).

Le terrain

On peut avoir calé ses rendez-vous et préparé des listes de question, il faut savoir, une fois en enregistrement, observer et être présent à ce qu’il se passe autour de nous. Céline m’a dit « la radio, c’est de grandes oreilles et de grands yeux tournés vers le monde ». Capter des ambiances sonores et rajouter ensuite une voix off en studio pour décrire ce qu’il se passait à ce moment-là ne marche pas. J’ai appris qu’il fallait oser prendre la parole devant le micro, décrire les paysages et les gens, réagir -quitte à rompre le déroulement prévu d’une interview-, autrement dit, prendre part à ce qui se passe ici et maintenant. J’avais souvent tendance à fermer mon micro à la fin d’un entretien et à attendre le suivant, mais il faut en fait être prêt.e à l’ouvrir à tout moment, et profiter justement des moments d’attentes, des trajets, des « temps morts » pour aller discuter avec les gens de manière improvisée. Il faut du mouvement.

« En tant qu’auditeur on doit y être, on doit sentir comment vivent les gens qui sont là, comprendre où on est. Dans ses interventions ou ses questions le journaliste doit donner des repères géographiques, des directions : « à droite, à gauche, par là par ici… » Sinon on a la sensation de flotter, de ne pas être dans cette réalité-là. On a la sensation qu’on pourrait être n’importe où. » m’a aussi expliqué Céline Develay-Mazurelle.

Autre point important : journalistiquement il est nécessaire de collecter un grand nombre de témoignages afin de pouvoir comparer les points de vue, les mettre en perspectives, afin de raconter une histoire plus « juste » . Dans un des villages où j’ai passé deux jours au nord de l’Équateur, je n’ai enregistré que quatre personnes, il aurait fallu beaucoup plus.

Faire des questions directes, aller droit au but, assumer son rôle de journaliste. Au lieu de « Est-ce que vous pourriez me décrire, m’expliquer ce que vous faites pousser dans votre jardin ? », « Qu’est-ce qui pousse ici ? »

Faire des questions simples mais nécessaires: « comment vous vivez, de quoi? combien vous gagnez? » afin de comprendre la situation actuelle des personnages sinon ils sont plats, ils manquent d’épaisseur.

Le fil conducteur de l’émission

Il s’agit de trouver, avant ou pendant l’enregistrement de l’émission, un mot ou une idée clé sur laquelle faire réagir les différentes personnes tout au long du reportage. Cette idée va souvent se retrouver dans le titre. Je l’ai écouté clairement dans le reportage de Raphaëlle Constant sur le désert de l’Adrar : Mauritanie : retrouvailles dans le désert. L’idée clé qui revient dans toutes ses interviews est bien celle de « retrouvailles » (en effet l’Adrar a réouvert après 10 ans de fermeture au tourisme). On l’entend aussi dans l’émission Esclavage : mémoires sensibles en Guadeloupe.

Photo: Déborah Gros

ATELIER D’ÉVEIL À L’ÉCOUTE AVEC DES TOUT-PETITS

25 Mai

Taller de sensibilisación a la escucha para niños

Prendre le temps d’écouter, se concentrer, reconnaître et imiter des sons, voilà quelques uns des objectifs de l’atelier conçu et animé par ma collègue Carmen Riestra à Madrid avec des enfants de 4 à 6 ans. J’ai seulement participé à distance à ce projet mais ça a été l’occasion de découvrir divers ressources pour aborder l’éveil musical avec des petits.

L’atelier mené par Carmen se déroulait sur deux semaines à raison de trois séances par semaine d’une heure avec une présentation finale ouverte aux parents. Ponctué par différentes activités d’écoute dans l’école, il a abouti sur la mise en place d’un jeu de devinettes sonores. Ce jeu consiste à associer des images avec des sons entendus tout au long de l’atelier. Au fur et à mesure des séances Carmen ajoutait de nouveaux sons (cris d’animaux, émotions comme le rire ou les pleurs, paysages sonores de la ville, la forêt ou la plage, objets du quotidien, etc.) constituant ainsi un corpus sonore et visuel que les enfants connaissaient.

// Tomar el tiempo de escuchar, concentrarse, reconocer e imitar sonidos, estos son unos de los objetivos del taller concebido y animado por mi compañera Carmen Riestra en Madrid con niños de 4 a 6 años. Solo participé a distancia en este proyecto con la preparación de los contenidos y fue una ocasión de descubrir muchos recursos para abordar la sensibilización musical con los pequeños.

El taller se desarrolló durante dos semanas con tres sesiones de una hora por semana con una presentación abierta a los padres al final. Puntuado por varias actividades de escucha en diferentes espacios de la escuela, consistió en la creación de un juego de adivinanzas sonoras. Se trataba de asociar imagenes con sonidos escuchados durante el taller. A lo largo de las sesiones Carmen Iba añadiendo nuevos sonidos (gritos de animales, emociones como la risa o el llanto, paisajes sonoros de la ciudad, del bosque o de la granja, objetps del día a día, etc.) constituyendo un corpus sonoro y visual que los niños conocían.

Une valise pleine d’images // Una maleta llena de imagenes Fotos Iván Castellano

Des sons à écouter. Les images à retrouver. // Escuchar sonidos y encontrar las imagenes. Fotos Iván Castellano

À chaque son, une image. // Para cada sonido, una imágen. Fotos Iván Castellano

.

Pour concevoir ce projet nous nous sommes entre autres inspirées des ressources proposées par le réseau CANOPÉ, les petits ateliers de musique, une série de vidéos qui montrent des exemples d’activités d’éveil musical avec des classes de maternelle et de primaire. Par exemple cette vidéo sur les paysages sonores: // Para crear este proyecto nos inspiramos entre otros de los recursos de la red CANOPÉ, los pequeños talleres de música, una serie de vídeos que muestran ejemplos de actividades de sensibilización musical con clases de primaria. Por ejemplo este vídeo sobre paisaje sonore:

.

À l’issu de l’atelier j’ai monté une pastille sonore à partir des enregistrements réalisés par Carmen mais aussi par Toña et Ángeles qui lui ont prêté main forte. LE RÉSULTAT À ÉCOUTER ICI! // Al final del taller edité una pieza sonora a partir de las grabaciones realizadas por Carmen y por Toña y Ángeles quienes las ayudaron. ESUCHAR EL RESULTADO AQUÍ! 

.

Crédits:
L’atelier Boom TocToc Splash a été financé par le Programme de résidences d’artistes dans les écoles Levadura // El taller Boom TocToc Splash se realizó dentro del Programa de residencias de creadores en escuelas Levadura
Conception de l’atelier // Concepción del taller: Carmen Riestra y Déborah Gros
Réalisation et enregistrement du son // Realización y grabación de sonido: Carmen Riestra con la ayuda de Ángeles Oliva y Toña Medina
Avec la participation des professeurs et des enfants de l’école maternelle Isabel la Católica // Con la participación de las profesoras y los niños y niñas de primero de infantil del CEIP Isabel la Católica
Coordination // Coordinación: Eva Morales (Pedagogías invisibles) y Javier Fernández (Conde Duque)
Montage de la pièce sonore // Edición de la pieza: Deborah Gros

 

 

ET ENCORE DU DOC SONORE À LA CASA ENCENDIDA!

12 Jan

Y MÁS DOCUMENTAL SONORO EN LA CASA ENCENDIDA  

Le centre culturel de La Casa Encendida à Madrid m’a de nouveau accueillie le temps d’un atelier sur le documentaire sonore en octobre dernier. Après un premier atelier « débutant » quelques mois plus tôt, celui-ci s’adressait à un public plus expérimenté, ayant déjà manié enregistreurs et logiciels de montage. L’objectif fixé constituait un vrai défi: réaliser en 4 jours seulement une pièce documentaire collective, sachant qu’il y avait 12 participants! Plutôt que chacun travaille sur sa petite création personnelle (ce que certains auraient préféré) je tenais à ce que nous réfléchissions ensemble à la structure de notre documentaire.// El centro cultural de La Casa Encendida en Madrid me acogió de nuevo para un taller sobre documental sonoro en octubre 2017. Después de un primer taller de iniciación unos meses antes, éste se dirigía a un publico más experimentado, que ya había usado grabadores y programas de edición. El objetivo era un verdadero desafío: realizar en 4 días solo una pieza documental colectiva entre los 12 participantes! En vez de que cada uno trabajará individualmente sobre su creación (es lo que hubieran preferido algunos) me parecía mucho más interesante reflexionar juntos sobre la estructura de nuestro documental.

Avant l’atelier j’ai lancé un thème: la nuit. A partir de ce thème chacun/e devait aller prendre du son: ambiances, témoignages, bruitages et textures. Les premiers jours d’atelier on a mis en commun tous les enregistrements, on a écouté, classé, sélectionné puis tenter de trouver des échos, des correspondances. On s’est perdus, on a finalement réussi à dégager une trame, on a fait du montage sur Pro Tools First et par miracle, un documentaire de 7 minutes a surgi dans la dernière heure d’atelier.// Antes del taller lancé un tema: la noche. A partir de este tema, cada uno/a tenía que salir a grabar sonidos: ambientes, testimonios, efectos y texturas. Los primeros días del taller pusimos en común todas las grabaciones, escuchamos, clasificamos, seleccionamos e intentamos encontrar ecos, correspondencias. Nos perdimos, finalemente conseguimos construir una trama, editamos en Pro Tools First y de milagro, un documental de 7 minutos surgió en la úlima hora del taller.

 

                                                              Fotos: La Casa Encendida

————————————————————————————————————————–

ATRAPADOS POR LA NOCHE (7’34)

.

Un des participants de l’atelier, Javier Magerit, qui réalise de très beaux collages sonores diffusés chaque mois sur la Radio de la Casa (Colgada en plena pausa), a créé suite à l’atelier une pièce sonore en réutilisant les sons collectés par nous tous/toutes. Merci Javier! // Uno de los participantes del taller, Javier Magerit, que realiza preciosas piezas para la Radio de la Casa (Colgada en plena pausa), creó una reutilizando los sonidos que colectamos todos/as durante el taller. Muchas gracias Javier!

http://laradiodelacasa.com/35-finlandia/